3 Settembre: Celebrazioni e una Mostra nel Principato di Monaco per l’80° Anniversario della Liberazione (fotogallery)

3 Settembre: Celebrazioni e una Mostra nel Principato di Monaco per l'80° Anniversario della Liberazione

di Angela Valenti Durazzo – Giornata di omaggi e celebrazioni, ieri, 3 settembre 2024, nel Principato, in occasione dell’80° anniversario della liberazione. Nel corso delle varie commemorazioni – fra cui la cerimonia militare al cimitero di Monaco in presenza del Sovrano e presso la targa sulla facciata del Consiglio Nazionale in memoria dei monegaschi, membri della resistenza,  René Borghini e Esther Poggio (vedi fotogallery) – è stata inaugurata nella hall del Ministero di Stato, in presenza del Principe Alberto II, del nuovo Ministro di Stato Didier Guillaume e di numerose autorità, la mostra gratuita e aperta al pubblico fino al 31 gennaio 2025, “Monaco Liberé! (3 septembre – 28 décembre 1944)”

3 Settembre: Monaco liberata in una mostra realizzata  congiuntamente da Vatrican, Feuilleron, Lamotte e Bloche

A ricostruire attraverso documenti d’epoca contenuti negli archivi monegaschi i drammatici momenti attraversati anche nel Principato (nonostante la neutralità),  il ricordo dei caduti, dei bombardamenti e della paura, i quattro commissari della mostra: Vincent Vatrican (Institut Audiovisuel di Monaco), Thomas Feuilleron (direttore degli archivi del Palazzo del Principe), Stephane Lamotte, professore e ricercatore, e Michaël Bloche (direttore de la Mission de Préfiguration des Archives Nationales).

Una mostra, ha commentato Didier Guillaume nel suo discorso, che “fa luce anche sulle condizioni di vita della popolazione in questo periodo, che fu tra i più duri del conflitto a causa dei bombardamenti, delle carenze e dell’ isolamento”.

Il pannello d’apertura della mostra reca infatti in alto la frase  dal 15 agosto al 3 settembre “Un principato realmente in guerra” (di Jean Drouhard, chirurgo dell’ospedale).

Il grande pannello ed i successivi, sintetizzano la situazione di Monaco  in questo cruciale periodo, attraverso fotografie d’epoca, cartine, ricostruzioni, lettere, avvisi alla popolazione e documenti inediti.

Nella notte tra il 14 e il 15 agosto 1944 – riporta la didascalia del pannello di apertura – le truppe della Prima Airborne Task Force, comandate dal maggiore generale americano Robert Tryon Frederick (1907-1970), sono aviotrasportate sul Var, fra La Motte e Le Muy (è stato infatti emesso in occasione dell’80° anniversario, dall’Office des Emissions de Timbres-Poste del Principato, un francobollo con l’effige di Frederick n.d.r.). Queste precedono le forze alleate che sbarcheranno al mattino del 15 agosto su 18 spiagge fra Toulon e Cannes. Come rappresaglia, la Gestapo di Nizza giustizia 21 detenuti della resistenza nel quartiere dell’Ariane, tra cui il monegasco René Borghini (1909-1944), segretario della presidenza del Consiglio Nazionale. Battezzato operazione Dragoon , lo sbarco in Provenza ha come obiettivo di aprire un nuovo fronte dopo lo sbarco del 6 giugno in Normandia (operazione Overlord). La missione di Frederick sulla Costa Azzurra è quella di evitare una contro-offensiva tedesca attraverso i passi italiani. Con i suoi uomini e l’appoggio della resistenza locale, egli liberò Antibes e Cannes il 24 agosto. Nizza il 28 agosto, prima di arrivare, il 3 settembre, alle porte del Principato, occupato dalle truppe tedesche dal 10 settembre 1943. Lo stesso giorno Lyon viene liberata dall’armata franco-americana che risale la valle del Rodano e opera, in Bourgogne, il ricongiungimento con la seconda divisione blindata del generale Leclerc il 12 settembre”.

La storia di Monaco costruita attraverso “la visione dei suoi sovrani”

Il Ministro di Stato hai poi detto, nel corso del discorso pronunciato in occasione dell’inaugurazione della mostra (riportato per intero in fondo all’articolo in lingua originale) : “La Storia del Principato si è costruita, nel corso dei secoli, grazie alla visione dei suoi sovrani, in un costante sforzo di lavoro e di adattamento ai cambiamenti del mondo che lo circonda”.

Un’esposizione, dunque, che permette a tutti di seguire il filo della storia: “la sua qualità – ha spiegato sempre nel suo discorso il Ministro di Stato – deriva anche dall’accesso a fonti inedite, tra cui le preziose testimonianze lasciate dal dottor Jean Drouhard, chirurgo dell’ospedale, e dall’enfant du pays Jean Deflassiex, giovane appartenente alla resistenza nel 1944, e che fu poi, come presidente del Crédit Lyonnais, una grande figura della banca francese”.

Infine, ha ancora sottolineato Guillaume, l’esposizione “ravviva la memoria di fatti storici troppo poco conosciuti, soprattutto dalle generazioni più giovani”.

 

Di seguito la gallery con le foto dell'inaugurazione della mostra (Ft©Frédéric Nebinger/Dir.Comm).

e della visita per la stampa (Ft©arvalens).

 

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Discours de S.E. M. le Ministre d’État

à l’occasion de l’inauguration de l’exposition

Monaco libéré !

Hall du Ministère d’État, 3 septembre 2024

 

SEUL LE PRONONCE FAIT FOI

 

« Monseigneur,

Monseigneur l’Archevêque,

Monsieur le Président du Conseil National,

Mesdames et Messieurs les hauts représentants de la Maison Souveraine et de la Justice,

Mesdames et Messieurs les Conseillers de Gouvernement-Ministres,

Monsieur l’Ambassadeur de France,

Madame l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique,

Monsieur le Maire de Monaco,

Mesdames et Messieurs les représentants du Conseil National et du Conseil Communal,

Monsieur Bradford HICKS,

Monsieur le Maire de Beausoleil,

Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités »

 

Je suis particulièrement honoré de prendre pour la première fois publiquement la parole

devant vous Monseigneur, devant vous toutes et vous tous en tant que Ministre d’Etat de la

Principauté de Monaco.

Je mesure toute la confiance que vous avez placée en moi, Monseigneur, en me nommant à

ce poste.

J’en suis honoré, et je veux dire ici, que je mettrai toute ma détermination et mon énergie à

votre service, au service du Prince Souverain, au service de ce beau Pays dans lequel j’ai à

présent la chance d’officier.

Permettez-moi d’ajouter que je connais Monaco depuis de nombreuses années et que

j’éprouve toujours un sentiment de forte admiration pour cet Etat et pour sa population.

L’Histoire de la Principauté s’est construite, au fil des siècles, grâce à la vision de leurs

souverains, dans un effort constant de travail et d’adaptation aux changements du monde

qui l’entoure.

Monseigneur, lors du discours de votre avènement, vous disiez, notamment, avoir

fait un rêve.

« I had un dream » aviez-vous dit.

Que Monaco soit un pays producteur de modèles :

• Modèle de vie

• Modèle de développement

• Modèle de bien être

• Modèle de paix

La puissance de Monaco devant être une puissance éthique, une puissance modèle.

C’est cela Monaco, et soyez assuré que j’en serai le garant à vos côtés.

Mais ce qu’il y a de plus admirable, c’est le lien indéfectible entre la Dynastie des Grimaldi

et cette population, malgré les aléas et les souffrances de l’Histoire qui ont si souvent lié la

destinée de la France et de Monaco.

Sans la continuité de cette dynastie, Monaco ne serait plus ce qu’il est.

La reconnaissance et la puissance de son Altesse Sérénissime le Prince Albert II, en Europe

et dans le monde n’est plus à démontrer.

Vous venez de rappeler solennellement, Monseigneur, à l’occasion d’une émouvante

cérémonie nationale devant le monument aux morts du cimetière, quelle avait été votre

volonté de commémorer officiellement le 80e anniversaire de la Libération de Monaco en

1944.

Vous avez Vous-même, Monseigneur, pris part, à l’invitation du président de la République

française, avec de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement des pays acteurs de ce

moment historique, aux commémorations du débarquement de Normandie le 6 juin, puis à

celles du débarquement de Provence, le 15 août dernier.

La veille, mon prédécesseur Pierre DARTOUT a participé au dévoilement d’une statue en

bronze du Général FREDERICK, en partie financée par l’État monégasque, à La Motte, dans

le Var, à l’endroit où la First Airborne Task Force, qu’il commandait, a été aéroportée dans

la nuit du 14 au 15 août 1944.

Car, comme vous l’avez rappelé il y a quelques instants au cimetière, Monseigneur,

ce sont les troupes de ce général américain qui ont permis la libération de Monaco le 3

septembre.

Selon le souhait de Votre Altesse Sérénissime, j’ai maintenant l’honneur de vous accueillir

pour inaugurer, dans le hall du Ministère d’État, l’exposition Monaco libéré! 3 septembre –

28 décembre 1944, organisée conjointement par la Mission de préfiguration des Archives

nationales, les Archives du Palais et l’Institut audiovisuel.

Le commissariat a été assuré par les directeurs de ces institutions, dont, en tant

qu’ancien élu de la Drôme, je connais déjà en partie le beau travail, dans le domaine

notamment de la valorisation des liens historiques qui rapprochent Monaco et un certain

nombre de collectivités territoriales françaises.

Michaël BLOCHE, Thomas FOUILLERON et Vincent VATRICAN ont travaillé avec

Stéphane LAMOTTE, professeur agrégé au Lycée Albert Ier, avec le concours de Jean-

Charles CURAU, du personnel de la Médiathèque communale et du Service central des

archives et de la documentation administrative.

Qu’ils soient remerciés et félicités pour le résultat de leur travail, qui est remarquable, et

talentueusement présenté, grâce à une infographie à la fois dense et élégante.

Inédite dans son approche et sa méthodologie, cette exposition couvre une période d’un

peu plus de 4 mois, du débarquement de Provence le 15 août 1944, à la dissolution du

Comité de libération de Monaco le 28 décembre 1944.

Elle propose un focus sur les journées qui ont fait la Libération et revient notamment sur

l’action des soldats américains qui pénétrèrent dans le pays le 3 septembre et y

stationnèrent, pour certains, pendant les semaines qui suivirent, alors que le gros de

l’armée établissait un front à 10 km de la Principauté.

Elle donne également un éclairage sur les conditions de vie de la population à cette période,

qui fut parmi les plus dures du conflit du fait des bombardements, des pénuries et de

l’isolement.

L’exposition aborde aussi, avec justesse et équilibre, sans fard excessif, l’entrée en

ébullition politique qui suit la joie de la libération, avec des tentatives d’insurrection, de

renversement du pouvoir en place, voire d’annexion. De ce fait, elle met en lumière la

présence cruciale de l’armée française, en particulier de la 10e compagnie du 9e régiment

de zouaves, et du commissaire de la République, le commandant Jean GIRAUDET, qui a été

déterminante pour l’avenir de Monaco puisqu’elle a permis de ramener le calme et d’ouvrir

une période propice à de grands acquis sociaux.

Bien connu en Principauté, le fonds photographique Detaille, pour la première fois

rigoureusement documenté et daté, a été particulièrement mis à contribution, mais la

richesse de cette exposition provient aussi d’une multiplicité de sources, puisqu’une

quinzaine d’entités ont mis à disposition des images.

Sa qualité provient également de l’accès à des sources inédites, dont les témoignages

précieux laissés par le docteur Jean DROUHARD, chirurgien de l’hôpital, et par l’enfant du

pays Jean DEFLASSIEUX, jeune résistant à Monaco en 1944, et qui fut ensuite, comme

président du Crédit Lyonnais, une grande figure de la banque française.

Je remercie donc tout particulièrement Madame Elisabeth Bréaud, fille du docteur

Drouhard, Madame Huguette Deflassieux, Madame Lucette Deflassieux-Comensoli, veuve

et sœur de Jean Deflassieux, mais aussi les représentants et descendants des familles

BORGHINI, DETAILLE et LAJOUX, pour leur présence et leur contribution au devoir de

mémoire dont ils sont les éminents garants.

Par l’étude fine et délicate d’une période qui ne tolère pas, encore moins que d’autres,

l’approximation, cette exposition ravive la mémoire de faits historiques trop méconnus, notamment des jeunes générations.

J’invite par conséquent le public, en particulier les élèves et leurs professeurs, à venir

découvrir dans les prochaines semaines le travail remarquable effectué par l’équipe des

commissaires.

Il est indispensable de maintenir cette mémoire, ce devoir de mémoire.

Les jeunes générations devront prendre le relai afin que la flamme de l’histoire ne s’éteigne

pas, ne s’éteigne jamais.

Car rien ne serait pire que de devoir raviver les cendres de cette histoire, alors qu’il est

tellement plus facile d’entretenir cette flamme.

Monseigneur, vous avez souhaité faire cette journée du 80ème anniversaire de la libération

de Monaco, une journée à la fois solennelle, festive et mémorielle.

Les Monégasques et la population ont répondus présents.

Cette exposition sera accessible pendant 5 mois, jusqu’au 31 janvier 2025, semaine qui

verra la commémoration de l’ouverture des camps de concentration.

D’autres événements seront organisés jusqu’au printemps 2025, dans le cadre du 80e

anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, notamment par la

Médiathèque de Monaco, l’Institut audiovisuel, la Direction de l’Éducation nationale, de la

Jeunesse et des Sports et l’association « Devoir de mémoire ».

Je vous propose de prendre maintenant connaissance de l’exposition, progressivement et

par petits groupes, car nous sommes nombreux.

Mais avant cela, je vous invite,

Monseigneur,

Madame l’Ambassadeur des Etats-Unis,

Monsieur l’Ambassadeur de France,

Cher M. Hicks,

A vous joindre à moi, afin que vous soit présenté le timbre à l’effigie du général Frederick,

émis par l’Office des timbres-poste de la Principauté.

Je vous remercie pour votre attention.

 

 Immagine in apertura; Ft©Nebinger/Dir.Comm

 

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